Intégration de la REDD+ dans les politiques publiques : Le Secrétariat Technique National REDD+ concerte les acteurs

Le Secrétariat Technique National REDD+ engage la réflexion, pour l’intégration de la REDD+ dans les politiques publiques. Les 25, 26 et 27 novembre 2020 à Manga, il a tenu un atelier de consolidation et de validation des données collectées dans le cadre de l’étude sur l’intégration de la REDD+ dans les politiques sectorielles au Burkina Faso.  Du 8 au 10 Décembre 2020, c’est autour d’un atelier de formation sur l’intégration de la REDD+ dans les référentiels de planification que les acteurs se sont retrouvés.

Consolider et de valider les informations collectées auprès des Directions Générales des Etudes et des Statistiques Sectorielles (DGESS) afin d’enrichir l’étude sur l’introduction de la REDD+ dans les politiques sectorielles. Voilà ce qui réunit la cinquantaine de participants issus des DGESS, des départements ministériels, des Directions générales des personnes ressources autour du Secrétariat Technique National REDD+ du 25 au 27 Novembre 2020. Dans son mot d’ouverture, le Directeur Général de l’Economie Verte et du Changement Climatique expliquera que dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale REDD+, plusieurs options stratégiques aussi bien sectorielles que transversales ont été proposées pour que le Burkina Faso puisse réduire la déforestation et la dégradation des forêts au cours des prochaines années. Pour Pamoussa OUEDRAOGO, il est devenu impératif d’opérer un changement de paradigme et de mettre en cohérence les diverses interventions. « Les options stratégiques de la REDD+ sont organisées en 7 secteurs de planification spécifiques à la Stratégie Nationale REDD+ que sont : la foresterie, l’agriculture, l’élevage, les mines, le renforcement de la gouvernance, le financement de la REDD+, l’aménagement du territoire et sécurisation foncière. Elles seront mises en œuvre à travers 27 programmes budgétaires relevant de 11 ministères. Pour opérationnaliser, ces options stratégiques, les outils de planification sectoriels et nationaux se présentent être le support idéal. C’est tout l’intérêt du présent atelier »., précise-t-il. Le rapport provisoire de l’étude présenté Cedrik BOULAN, par le consultant recruté pour conduire l’étude d’intégration de la REDD+ dans les politiques sectorielles, avait permis d’identifier les programmes budgétaires et les politiques sectorielles qui peuvent contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques. A Manga, les acteurs devaient consolider et valider ce travail initial dont les conclusions faciliteront la prise en compte des options stratégiques dans les politiques du pays.

L’équipe technique nationale de formulation du PNSR III et des Points focaux REDD+ des départements ministériels s’approprient la méthodologie de prise en compte de la REDD+ dans les politiques publiques

Du 8 au 10 Décembre 2020 à Manga, le STN/REDD+ a organisé un atelier de formation sur l’intégration de la REDD+ dans les référentiels de planification au profit de l’équipe technique nationale de formulation du PNSR III et des points focaux REDD+ des départements ministériels. Trois (03) jours durant, les participants, issus de l’équipe technique de formulation du PNSR III, du STN/REDD+, des représentants d’autres DGESS qui ne sont pas impliquées dans l’élaboration du PNSR III, des acteurs clés de la formulation des politiques sectorielles et des acteurs de la société civile, ont été outillés à la méthodologie de prise en compte de la REDD+ et de ses indicateurs dans les référentiels nationaux et sectoriels de planification et à leur mise en œuvre à travers les budgets programmes. Venu présider l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général par intérim du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, a rappelé que l’ambition la Stratégie Nationale REDD+ est d’imprimer une nouvelle dynamique, basée sur un développement propre et durable, à toute l’économie nationale.  « L’objectif de la Stratégie Nationale REDD+ est de fournir au pays les orientations nécessaires (politiques et actions) pour l’aider à réduire la déforestation et la dégradation des forêts afin de renforcer la capacité de séquestration de carbone des forêts tout en diminuant les pressions sur les écosystèmes forestiers. Elle entend aussi accompagner le pays dans sa politique de gestion durable des forêts, de l’accroissement des stocks de carbone forestier et de la lutte contre la pauvreté. », a indiqué Joseph YOUMA. Invitant l’assistance à saisir la nécessité d’intégration de la REDD+ dans les politiques publiques il dira qu’« il est impératif d’opérer un changement de paradigme et de mettre en cohérence nos diverses interventions si on veut se donner une chance de stopper et d’inverse ces tendances négatives.».

Nouroudine Lenoble LOUGUE

Assistant en Communication-PIF

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